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Banque/ Assurance

Reporting prudentiel : ce que dira la banque de demain à propos de ses risques

Notre Directeur Associé au sein du pôle bancaire et réglementaire Thomas Verdin, rappelle dans Revue Banque les 3 évolutions 2023 en matière d’informations prudentielles, au titre de la surveillance interne et réglementaire ; et de la discipline de marché :

  • La mise en œuvre de Bâle 4 à partir de 2025 : les risques financiers sont la principale force motrice de la définition des ratios pour mesurer le risque bancaire, et la mise en œuvre de Bâle 4 sera l’un des grands défis de l’année. Les textes sont disponibles, mais les changements ne se feront qu’au moment de la bascule de 2025. Les grandes entreprises ont déjà entamé des projets de préparation, notamment pour le calcul comparatif des exigences de fonds propres issus du scoring interne avec celles des notations externes. Les évolutions réglementaires répondent à des initiatives distinctes, mais la banque devra communiquer de manière transverse en intégrant l’ensemble des enjeux.
  • Les projets de reporting intégré (IReF ou IRS) qui convergeront sur le dictionnaire partagé BIRD en 2027 : les obligations de reporting des établissements financiers devraient devenir plus complexes à l’avenir. Les indicateurs agrégés laisseront plus de place au reporting intégré basé sur les données granulaires au niveau du client et du contrat. Néanmoins, le dictionnaire BIRD n’est pour le moment pas habilité à prendre en compte ces nouvelles données. La solution adoptée reste celle de l’anticipation : les établissements financiers doivent se préparer en collectant un maximum de données afin d’être flexibles face à toute nouvelle version de reporting.
  • Les démarches ESG (Environnement, Social, Gouvernance) au premier plan en 2023 : le projet prévoit d’institutionnaliser les stress-tests climatiques et de lier les exigences de fonds propres aux enjeux de durabilité. Les données nécessaires sur le Pilier 3 ESG et les débats entre la Commission Européenne et l’EBA permettent d’avoir une perspective. L’EBA a préparé un texte précisant les informations prudentielles à fournir sur les risques de transition et les risques physiques, en vue de son adoption par la Commission européenne.

En conclusion, les banques doivent continuer à améliorer leurs processus de reporting réglementaire en collectant des données granulaires de connaissance et de scoring financier et extra-financier de leurs contreparties. Cette étape est essentielle pour répondre aux exigences de qualité des indicateurs et pour se préparer aux futures obligations de reporting.

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