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Banque/ Assurance, Maitrise des risques et compliance

L’audit à blanc, une solution aux risques de corruption

Caroline Allouët, Associée et Romain Maillard, Directeur exécutif tout deux au pôle Maîtrise des risques & Compliance réagissent pour la Revue Banque sur le très attendu projet de guide sur les contrôles comptables anti-corruption en entreprise lancé par l’Agence française anticorruption (AFA).

Le secteur bancaire est particulièrement exposé à ces risques de corruption, ainsi qu’au blanchiment d’argent et bien qu’il soit aussi plus en avance que d’autres, il reste des marges de progrès identifiées par l’AFA pour répondre aux exigences françaises de lutte contre la corruption.

En effet, des contrôles ont révélé des lacunes dans la cartographie des risques, l’évaluation des tiers et les contrôles comptables anticorruption y compris conformité Sapin 2. Pour éviter des contrôles de suite coûteux et chronophages, une solution est l’audit à blanc qui va permettre d’évaluer la conformité et la robustesse des dispositifs anticorruption.

Un programme de travail doit être défini en s’inspirant des dernières recommandations de l’AFA. Des analyses détaillées pourront être menées, notamment sur la couverture des entités, la méthodologie de cartographie des risques, les actions de remédiation, la gouvernance et l’évaluation holistique du dispositif anticorruption. Il est également essentiel de se poser les bonnes questions afin d’apporter une valeur ajoutée aux entités auditées.

Et enfin l’audit à blanc du dispositif se présente en trois phases :

  • L’analyse préliminaire : elle consiste à examiner la documentation et les données comptables pour évaluer la robustesse du contrôle interne ;
  • Les entretiens et les tests : ils permettent d’évaluer l’exposition aux risques de corruption, l’engagement de la direction et la connaissance des procédures ;
  • La rédaction du rapport d’audit : il identifie les points forts, les points à améliorer et propose des actions de remédiation.

En somme, la proposition met en avant l’importance des contrôles approfondis et des évaluations holistiques pour se préparer aux vérifications des autorités en matière de lutte contre la corruption. Les audits à blanc permettent ainsi de renforcer les dispositifs anticorruptions et de s’assurer de conformer aux exigences réglementaires.

Découvrez l’article complet dans la Revue Banque

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